Elles lisent des histoires d’amour avec des mafieux, des vampires tueurs, des psychopathes possessifs et pire. Mais même ces lectrices, qu’on aime juger de loin, ont leurs limites.
La preuve, ce roman : "Daddy’s Little Toy". Un titre qui sentait déjà le malaise avant même qu’on lise le résumé. Et pourtant, ce n’est pas le titre qui a choqué le plus. Non non. Ce sont les détails.
L'affaire Tori Woods relance le débat sur les limites de la "dark romance".
Le pitch ? Une relation entre une jeune femme de 18 ans et l'ami de son père. Classique, me direz-vous. Sauf que, selon certains lecteurs, ce charmant monsieur aurait exprimé son désir pour la demoiselle depuis qu'elle avait... trois ans. Oui, vous avez bien lu. Trois ans !!!! WTF !
La couverture du livre, ornée de blocs de construction pour enfants, n'a fait qu'ajouter de l'huile sur le feu. Résultat des courses : une indignation mondiale, des signalements en pagaille, et une arrestation musclée de notre chère Lauren par la police de Nouvelle-Galles du Sud.
Ce ne sont pas des associations de parents d’élèves qui ont fait tomber ce livre.
Ce ne sont pas des institutions religieuses ni des procureurs.
Ce sont LES LECTRICES elles-mêmes.
Oui, celles qu’on moque, qu’on juge, qu’on croit naïves ou "accro aux bad boys". Ce sont elles qui ont dit : stop. Et quelques jours plus tard, les autorités débarquaient chez l’auteure. Le roman a disparu des plateformes. Le scandale, lui, est bien là. Et les lectrices ? Elles ont prouvé qu’elles savent très bien faire la part des choses.